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Des tensions au sein de votre entreprise ? Des divergences de vues ? Un manque d’information ou de confiance ? Forts d’une longue expérience dans le domaine de la défense des intérêts particuliers, nous disposons des qualités et de l’expérience nécessaire pour résoudre les conflits entre actionnaires ou membres du conseil d’administration.

La gouvernance d’entreprise est à la base de ce en quoi nous croyons : choisir la bonne structure pour votre entreprise, au sein de laquelle une communication transparente prévaut et où les rôles de chacun sont respectés pour travailler ensemble en toute confiance.

Qu’il s’agisse de l’évaluation de vos actions, de votre entreprise, de la planification des flux de trésorerie ou de l’analyse financière, chez deminor NXT, nous veillons à ce que vos chiffres s’accordent. Nous transformons votre vision stratégique en un business plan cohérent.

Grâce à son équipe M&A disposant d’une expertise juridique, fiscale et financière, deminor NXT est en mesure de proposer un accompagnement pour tout type de transaction. En effet, qu’il s’agisse d’une acquisition, d’une succession familiale, d’une sortie d’actionnaire, d’une augmentation de capital ou de toute autre forme de financement, nous nous efforçons toujours d’objectiver au mieux la valorisation, de maximiser la valeur et d’obtenir des accords solides.

What’s next ? Nous sommes à l’écoute de vos questions et de vos besoins relatifs à votre patrimoine personnel. Nous vous accompagnons dans la mise en place, non seulement d’une structure patrimoniale sur mesure, mais aussi des mécanismes d’optimisation fiscale et des tableaux de bord correspondant à cette structure.

Sauver la Belgique avec l’épargne

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La crise sanitaire et économique que nous connaissons actuellement n’a pas empêché les Belges de continuer à épargner. Fin juin dernier, €291 Mia se trouvaient sur des comptes d’épargne, soit €8 Mia de plus que trois mois auparavant, selon la Banque Nationale.

 

Le Belge, un homo economicus ?

On peut en douter… Avec des taux d’intérêts insignifiants (0,11% par an pour une bonne majorité des comptes d’épargne) et une inflation de 0,74% en 2020 (et 1,5% en 2021 suivant le Bureau du plan.), le rendement réel de l’épargne est négatif.

 

Cependant, en regardant le verre à moitié plein, deux constats encourageants peuvent être tirés. Tout d’abord, l’épargne des Belges représente une fraction importante de la dette de l’État (approximativement 60% de la dette souveraine belge qui s’élève à quelques €500 Mia). Même si le pays est fortement endetté, la richesse de ses ressortissants est considérable. Ensuite, cette épargne pourrait être mobilisée autour d’un plan de relance post-Covid.

 


L’épargne : de l’argent facilement mobilisable ?

Non, et ce, pour au moins deux raisons. Tout d’abord, les cadres réglementaires sont très stricts et les règlementations MiFID I puis MiFID II assurent une compartimentation des produits d’investissement. Un livret d’épargne est un produit quasiment sans risque. Ainsi, prendre de l’argent de son compte d’épargne pour l’investir dans un projet demande d’effectuer un changement de classe d’actifs et, par conséquent, de souvent effectuer des démarches administratives et de remplir un certain nombre de conditions liées à la connaissance des risques financiers. Tout cela a pour effet de réduire fortement l’appétit des investisseurs potentiels.

 

La deuxième raison est à trouver auprès des connaissances financières de la population. Si certaines franges fustigent la finance « capitaliste » qu’ils rejettent en bloc, il faudrait surtout démystifier le véritable risque des investissements :

  • Non, la bourse n’est pas un casino où, en misant sur les rouges, on peut tout gagner ou tout perdre en une fraction de seconde.
  • Il faut diversifier son portefeuille et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

 

Un plan de relance basé sur l’épargne ne pourrait voir le jour qu’en amenant un changement des mentalités et en vulgarisant certains principes-clé de la finance.


Deux supports provenant du contexte économique 

Dès 2015, le gouvernement a déjà lancé un programme de crédits d’impôts afin de mobiliser l’épargne (Tax Shelter pour startups). En Wallonie et à Bruxelles, des initiatives régionales viennent également de voir le jour, avec les prêts « Coup de Pouce » et « Proxi ». Ces programmes ont pour effet d’augmenter le rendement net des investissements grâce au crédit d’impôt octroyé. Ces incitants fiscaux pourraient donc servir de fer de lance à un plan de relance.

 

Par ailleurs, deux grandes banques (ING et KBC) ont décidé de franchir le pas en imposant des taux négatifs sur les livrets d’épargne pour les personnes très aisées. Dans certains cas, l’épargne devient donc destructrice de valeur en termes nominaux. Une intervention supplémentaire de la BCE pourrait encore accélérer la réduction des taux et – qui sait – pourrait même pousser les banques à imposer des taux négatifs auprès de l’ensemble de leurs épargnants.

 


En fin de compte, pourquoi investir ?

A l’échelon microéconomique, investir, c’est arrêter de perdre de l’argent. A l’échelon intermédiaire, investir, c’est sauver le restaurateur ou le coiffeur du coin de la rue. A l’échelon macroéconomique, investir, c’est sauver la Belgique.

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